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Quand la dédicace d’un livre est tellement puissante que tu le peux le refermer aussitôt, déjà rassasiée.
Ce n’est pas un livre, c’est un gouffre. Noir. Profond. Glacial. On tombe dedans dès les premières pages, cherchant une issue qui semble ne pas exister. Impossible de se raccrocher à quoi que ce soit, aveuglé que l’on est par toute cette noirceur. Par la laideur apparente des personnages qui se succèdent autour de nous, tous identiques dans leur malveillance. Il y a pourtant cette petite voix, fragile et puissante, au milieu du tumulte. Son âme nue au milieu des débris. Sarah a grandi dans ce monde dévasté et crie, depuis toujours, depuis les ténèbres qui l’habitent à son cœur défendant.
Ce n’est pas un livre, c’est un claquement de doigts. Rythmé, entraînant, enjoué même dans les pires moments. Grâce aux destins hors du commun qu’il raconte certainement. Grâce à la personnalité de l’autrice sans aucun doute, qui émane de chaque page et de chaque mot. Sa malice transpire des personnages les plus extravagants, sa bienveillance exalte les plus hésitants, son sourire nous accompagne avec la certitude que, quoi qu’il advienne, tout ira bien. Tant qu’il restera une coupette de champagne tout du moins 😉.
Ce n'est pas un livre, c'est une photo de famille. Comme on en trouve dans les vieux cartons délaissés au grenier, déchirée en son milieu sans qu'on ne se souvienne trop ni quand ni pourquoi l'image nous a un jour brûlé les doigts - les yeux - le cœur - au point de déclencher cette haine soudaine de ce que nous étions, un jour. On s'aime et puis... L'histoire ne dit pas les rires gras, les cabanes bricolées, les chagrins partagés les doigts enfouis dans un même pot de Nutella. Mais l'histoire dit "sœurs", et on sait tout ça.
Et puis chaque jour, débusquer un nouveau trésor dans ma #bibliothequedeconfinement. @thearchivistsblog #passionlecture #books #bookstagram
Ce n’est pas un livre, ce sont les bras d’une grand-mère. Hassan, son petit-fils, a contracté le choléra. Il faut cacher l’enfant bleu, le préserver du regard des hommes qui à coup sûr le condamneront. Pourtant Saddika en est sûre : l’enfant vivra. Il faut juste tenir 6 jours, 6 petits jours, car le sixième jour la mort s’en va. Alors la femme va fuir, faire barrage à la mort de son propre corps, l’enfant sous le bras. ▪️
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